Les origines d'ALK remontent à 1923, alors que les premiers extraits d'allergènes étaient produits à la pharmacie de l'hôpital de l'Université de Copenhague (Rigshospitalet), à la demande insistante d'un jeune médecin, Kaj Hedemann Baagøe. Ce dernier a noué un partenariat inattendu avec le pharmacien de l’hôpital, Poul Barfod, qui a posé les bases de l’Allergologisk Laboratorium (Laboratoire allergologique), maintenant devenu ALK.
Le Dr Baagøe a entamé des recherches sur l’asthme chez les enfants, notamment en réaction aux allergies, alors que Barford continuait d’étudier des préparations d’allergènes. En 1923, Barford a produit le premier extrait d'allergène issu de plumes d'oie. Les connaissances de l'époque ne lui permettaient pas de savoir que les plumes d'oie n'étaient pas une cause importante d'allergies, mais que c’était plutôt les acariens dans les édredons et les oreillers qui les provoquaient.
Néanmoins, ces nouvelles idées ont marqué le début de la grande aventure de la production pharmaceutique de traitements allergéniques. Depuis, les chercheurs d’ALK n’ont cessé d’essayer de mieux comprendre les mécanismes par lesquels les allergies affectent le système immunitaire afin d’élaborer de nouveaux traitements et de continuellement améliorer ceux qui existent déjà.
Accent sur les besoins des patients
Récemment, les chercheurs d’ALK se sont concentrés sur la documentation clinique des nombreux bienfaits thérapeutiques de la vaccination contre les allergies. La réduction significative des symptômes d’allergie associée aux vaccins antiallergiques d’ALK, dont l’effet persiste après la fin du traitement, a été documentée dans une longue série d'articles parus dans des publications scientifiques.
Dans les années 1990, ALK a commencé l'étude Preventive Allergy Treatment (PAT) (traitement préventif antiallergique) afin de documenter les effets préventifs de la vaccination allergénique. Les résultats après un suivi de 10 ans ont été publiés en 2007. Cette étude a montré pour la première fois que la vaccination antiallergique prévenait l’évolution du rhume des foins en asthme.
Dans les années 1990 encore, ALK a été la première société à lancer une immunothérapie sublinguale (vaccin antiallergique administré sous forme de gouttelettes sous la langue). Il s’agissait là d’une étape marquante dans les efforts pour faciliter l’utilisation de la vaccination antiallergique.